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La ville de Dunkerque, son histoire et ses activités

Dunkerque est une ville française située dans le Nord-Pas-de-Calais, sur la côte de la Manche. Elle connaît une popularité vis-à-vis de la Seconde Guerre mondiale, durant laquelle elle fût le théâtre de l’opération Dynamo, à savoir l’évacuation des troupes alliées encerclées par l’armée allemande en mai 1940. Cet événement, connu sous le nom de « miracle de Dunkerque« , a permis à plus de 338 000 soldats alliés de quitter la ville et de se mettre en sécurité vers la Grande-Bretagne.

Aujourd’hui, Dunkerque reste un magnifique endroit au sein duquel vous pourrez découvrir de nombreux monuments historiques ou bien encore côtoyer ses plages au sable fin.

Le musée Dunkerque 1940

Le Musée est installé dans les courtines du BASTION 32. Autrefois reconnu comme étant le Quartier Général de la défense au sein du secteur fortifié de Dunkerque. C’est donc un lieu que l’on peut considérer comme fortement symbolique puisqu’il a joué un rôle fort important lors des événements de la fameuse Opération Dynamo ainsi qu’à la célèbre Bataille de Dunkerque.

Le musée Dunkerque 1940
Le musée Dunkerque 1940

En effet, L’Opération Dynamo est la plus grande évacuation militaire de l’histoire à ce jour. Auparavant mises en difficulté par l’armée allemande, les troupes françaises et britanniques se replièrent à Dunkerque. En 9 jours, 340 000 soldats (130 000 français et 210 000 britanniques) furent évacués en direction de l’Angleterre. Le musée vous permettra de comprendre leur histoire, mais aussi celle des civils dunkerquois, de l’envahisseur nazi et même des libérateurs tchèques en 1945.

Ce Musée quant à lui est désormais rénové et agrandi depuis 2017. Il dispose maintenant une surface totale d’environ 1000 m². Sur place, en guise d’introduction, une vidéo de présentation vous permettra de faire un saut dans l’histoire afin de revivre les moments-clés de ces évènements. Vous découvrirez ensuite des vitrines contenant de nombreux objets de cette époque, à savoir ; des armes, différents véhicules et uniformes, sans compter les quelques photos et cartes disposées, le tout s’étendant sur 400 mètres de découverte.

Le beffroi de Dunkerque

Ce monument fût érigé vers l’an 1440 approximativement. À l’origine, il était le clocher de l’église Saint-Eloi jusqu’à 1558, juste avant que celle-ci ne soit partiellement détruite lors d’un incendie survenu en la même année. Tandis que la nouvelle église se reconstruit, la tour, elle, demeure isolée par les ruines de l’église incendiée. Malgré cet incident, cela n’empêchera pas à celle-ci de se classer parmi fameux patrimoine mondial de l’UNESCO ou même de s’ériger au titre de « Monument Historique ».

Le beffroi de Dunkerque
Le beffroi de Dunkerque

Aujourd’hui, cet édifice sert alors de clocher, de beffroi municipal et d’amer. Néanmoins, la tour abrite toujours un carillon 50 cloches, encore en service, dont le bourdon, appelé le « Jean Bart », qui pèse 7 tonnes. Mesurable à hauteur de 58 mètres, ce beffroi de l’ancienne église Saint-Eloi est une tour à l’aspect carré construite en brique blonde mesurant 15 mètres de côté à sa base et 8 mètres à son sommet, c’est ce qui lui donne cet aspect imposant lorsqu’on le regarde d’en bas, dit-on.

Au total, cette tour comptabilise six étages : au rez-de-chaussée, une grande baie ogivale joue aujourd’hui le rôle d’entrée pour l’Office de tourisme. Les premier et second étage sont quant à eux assez sobres et éclairés par d’étroites meurtrières. Sont visibles des cadrans d’horloge sur les quatre faces du beffroi situés au 4ᵉ étage. Le carillon de 48 cloches datant de 1962 se situe au cinquième étage de cette tour. Toutes les heures sonne la « Cantate à Jean Bart » que l’on peut entendre si on ne se trouve pas loin de l’endroit.

Autrefois hors d’usage (depuis 1997), son mécanisme complexe est désormais remis en état depuis 2009 pour pouvoir de nouveau rythmer la vie dans la cité et enjoliver vos visites sur son territoire. Une fois l’ascension terminée, soixante marches plus haut, sur la plate-forme ceinturée d’un parapet, vous sera offert une vue époustouflante sur la région dunkerquoise.

La plage de Malo-les-Bains

Voici l’incontournable plage au sable fin de Dunkerque. Quel autre endroit pour pouvoir savourer une bonne bière du nord ? Que ce soit en terrasse ou reposé dans un transat les pieds dans le sable. Les saveurs, l’odeur des gaufres ou de la couque suisse, ces spécialités de la région ne manqueront pas de vous faire quelques trajets allers-retours entre votre lieu de séjour et les boutiques environnantes.

La plage de Malo-les-Bains
La plage de Malo-les-Bains

Avec le vent qui souffle, vous respirerez tous les bienfaits du bord de mer. Sur les immenses estrans, vous avez droit à un excès de vitesse exceptionnel à bord de votre char à voile. Soyez certains d’y vivre un séjour qui promet des sensations.

Concernant la digue, elle, est d’ailleurs bordée d’une large piste cyclable proche de laquelle vous trouverez toujours un endroit sûr où il sera possible de sécuriser sans soucis vos effectifs personnels. Pendant la haute saison, la voie longeant le bord de mer est interdite aux voitures, et il est du coup quelque peu difficile de trouver un endroit où se garer dans le quartier. Mais avec un vélo, ce petit problème ne se pose plus ! C’est sans compter le côté sportif et écolo qu’il apporte, de quoi se déculpabiliser de ses trajets et profiter pleinement des paysages.

Le jardin des Sculptures

Avec son jardin de sculptures, d’eau, de pierre et de vent, le jardin des sculptures, aussi appelé le LAAC, « Lieu d’Art et Action Contemporaine« , cet endroit œuvre pour une rencontre entre le public et l’art à l’aide d’un programme d’expositions et d’événements pensés pour tous ses différents visiteurs.

Le jardin des Sculptures
Le jardin des Sculptures

Le LAAC est un rare musée en France à offrir un large panorama d’art provenant des années 1945 à 1980. Grâce à sa collection de plus de 2000 œuvres, il se permet d’orienter sa politique culturelle en complément à des projets développés par le FRAC Grand Large-Hauts-de-France. Le programme des expositions s’organise autour des artistes de ce temps – dont voici quelques de leurs noms, pour les connaisseurs aguérris: Yves Klein, Marie Raymond, Olivier Debré, Anthony Caro, Jaques Doucet, Jean-Michel Meurice… des questionnements propres à une époque ou à certains des mouvements qui font partie intégrante de la ligne artistique qu’entend projeter le jardin des sculptures. 

En 2018, le LAAC se voit attribuer le prix « Osez le musée« , récompense nationale pour ses démarches de médiation. C’est un lieu convivial qui se veut être espace où l’on se retrouve, un lieu d’échanges et de discussion, de balades en famille ou entre amis, seul et en groupe, ou pour les passionnés d’art.

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